"L'Elzière" à Peyremale (Gard). Vers 1987, avec Pierre-Marie (1949), Anne-Marie Gervait (1946), son épouse, et leurs enfants Patrice (1973), Florent (1975) et Arnaud (1979) (SFV / MAN, Fr).

"L'Elzière" à Saint-Martin de Lansuscle (Lozère).

Le nom "Elzière" provient de la conjugaison de deux radicaux
"Elz-" et "–ière"

. le premier, "Elz-", comme Euz- (l = u), provient du latin "Ilex, -icis"
(Ilice, Ylice), qui, associé à "Quercus", signifie, en français, "Chêne vert", d’où "Yeuse". Le latin "Robur" a donné les radicaux "Rour-" / "Rouvr-", en français, le "Chêne blanc", d'où le nom "Rouvière". De nombreux toponymes cévenols ont été formés à partir du radical "Elz-", comme Elze, Elzet, Euzet, etc. : Elze, sur la paroisse de Malons (actuell. Malons-et-Elze, Gard, vers Génolhac), L'Elze (fermes des communes de Robiac et du Vigan), L'Elze, à Saint-Hilaire de Lavit (Lozère) - où se situait un "martinet" (forge établie le long d'une rivière) - et à Saint-Martin de Boubaux (Lozère), L'Elzet, à Saint-Michel de Dèze (Lozère), Euzet(-les-Bains), vers Vézenobres (Gard), L'Euze (sur les communes de Blandas et du Cros, Gard), etc.

. le second, "–ière", vient du latin "–eria" et signifie "endroit où se trouvent", là "lieu planté de".

"Elzière" est donc, en Cévennes, un « lieu planté de chênes verts ».

 En 1694, Jean (1649 - 1717), fils de Pierre (env. 1620 - 1672) et de Lucrèce de Bonnefoy, est juge à Aramon quand il déclare ses armes chez d'Hozier, juge d'armes du roi : "de gueules à trois bandes d'or chargées chacune d'une branche d'hozier et de sinople". En langage héraldique, gueules = rouge, or = jaune, sinople = vert, et, ici, hozier = yeuse ou elze (chêne vert). Cab. des Man., BNF (RIE). 

Pierre de L'Elzière (1250), Les Lauzières de la région de Lodève (Frédol "de Elzeria", en 1259 - 1262, puis "Englezius de Euzeria", en 1360), Dans le secteur de de Montdardier (Etienne Elzière, en 1282, P. Elzière, en 1308, Raymond Elzière, en 1327), Pierre de L'Elzière (1327), Pierre de L'Euzière (1351), Raymond, Pierre et Jean Elzière (1337), le notaire Jordan de L'Euzière (fin XIVe s. : 1364 à 1403), etc.

Reconnaissance féodale de Pierre de L'Elzière de la paroisse de Saint-Germain de Calberte, à Guillaume de Saint-Roman, "recteur" de l'église Saint-Clément, pour un castanet sis au mas de Malaussette (Malausseta ), paroisse de Saint-Martin de Lansuscle ... (3 des calendes de mai 1250) (Archives départementales de la Lozère).

En 1405, Guillaume Elzière époux de Béatrice, reconnaît tout ou partie de ses biens, devant le notaire Raymond Passebois (Fds Pellet, au Centre de Documentation de Génolhac) (SAC).  

 Le 11 décembre 1511, premières lignes du contrat de mariage passé entre Jean (env. 1490 - env. 1572), fils de feu autre Jean (env. 1460 - av. 1511), du lieu de L'Elzière (Elzerie ), paroisse de Saint-Hilaire de Lavit, diocèse de Mende, et Antonie Donzel, fille d'Antoine Donzel, du lieu de Pénens (Appenens ), paroisse de Saint-Frézal de Ventalon, même diocèse. De ce couple provient une importante descendance. Latin (SFV). 

  
 Les "cas féodaux" avaient maintenu, entre autres choses, la contribution à la rançon du seigneur. Ici, il s'agit d'une somme versée en 1529 par "Jean Elzière, au nom d'Antonie Donzel, sa femme, du lieu de Pénens, paroisse (de) Saint-Frézal de Ventalon", pour contribuer à la libération des fils de François Ier, prisonniers en Espagne, qui avaient remplacé leur père capturé à Pavie (1525) (SFV).

 Premières lignes du testament de 1572 de Guillaume (env. 1540 - env. 1574), "maréchal" au Rieu (1568), paroisse de Chausse, diocèse d'Uzès, fils de Jean (env. 1520 - av. 1566), "faure" au Rieu, et frère d'autre Jean (env. 1538 - apr. 1624), "maréchal" au Rieu. "Les susdits an et jour et régnant que dessus devant moi notaire a été en personne Guillaume Elzière, maréchal, fils à feu Jean, du Rieu ..." (Archives Départementales du Gard) (RIE).

En 1597, signature de Jean (env. 1538 - apr. 1624), "maréchal" au Rieu, mari de Marguerite Amat et père d'autre Jean (env. 1580 - apr. 1622), notaire à Nîmes. "A toi je suis, Seigneur, car tu me gagnes (gain) à la vie et à la mort ... " (Bibliothèque de la Société du Protestantisme) (RIE).

 Vers 1695, dans les registres paroissiaux d'Alès, mention de la naissance de Marguerite, fille de Just (env. 1657 - 1699), maître perruquier à Alès, et de Maturine Poiry, dont le parrain est Pierre et la marraine Marguerite Bourière. Signature de Just et de Pierre (SJP).

 
 Le 13 vendémiaire an 4 (5 octobre 1795), au cours des guerres révolutionnaires, Jacques Elzière (1764 - 1850), volontaire, "capitaine au 3e bataillon" de la 20e demi-brigade, est recherché .... (SFV / MAN).    
  

 Lors des fêtes du bicentenaire de la Révolution française (1789 / 1989), Thibaud (1979) et Maya (1980), fils de Jean-Bernard (1950) et de Catherine Dejean (1953), au centre, entourés de leurs amis Stéphane Lavorini et Sarah Chebli (SFV / MAN, Fr).  

A mes grands-pères

Je ne veux renier le nœud de l'arbre accroché à mon sang
La masure boursoufflant le rocher
Les auges humaines creusées à même la table
Ni les herbes de richesse, ni les chèvres, ni le purin,
Ni Bramefons, ni Magistavols
Mais il y a là-bas une mer de sel, un sable d'écume
Quitter la source vive et les vieilles racines
Pour des folies d'inconnu
Je voudrais enjamber vos tombes pour passer du côté du désert

Poème de Brigitte Agulhon (1952), fille d'Yvette (1926 - 1990) et de Robert Agulhon, et petite-fille d'Henri (1900 - 1962) et d'Antoinette (1903 - 1997), mariés en 1923. Paru en 1975 dans la revue montpelliéraine "Entrailles" (SFV / CAS, Vi-Vi).

 Le vieux pont du Vigan (Gard), enjambant la rivière d'Arre et situé à proximité du Musée Cévenol. 1990. Aquarelle de Francis Vandenbroucke, mari de Maryse (1955), fille de Pierre (1912 - 1973) (SFV / MAN, Jo).

 Sumène, au bord du Rieutord (anciennement rivière de Sumène). 1990. Aquarelle de Francis Vandenbroucke, mari de Maryse (1955), fille de Pierre (1912 - 1973)
(SFV / MAN, JO)
    

"Maison Renaissance à Uzès" (Gard), par Numa (1875 - 1947), fils de Guillaume (1840 - 1915) et de Marie-Thérèse Marcel, qui épousa en 1899 Anaïs Théret (1877 - 1966), d'où Charles (1900 - 1947), Aimé-Pierre (1908 - 1942) et Maurice (1910 - 1983) (UZ / AV). 

  "La Tour Magne" à Nîmes. Peinture d'Anne-Marie Pascal, mariée en 1957 à Francis (1938), fils de Marceau (1906 - 1987), qui signe "A. Elzière"
(SFV / CAS, Vi-Al). 

 "Le Pont Saint-Bénézet" à Avignon, dit "Le Pont d'Avignon" (Vaucluse), par Numa (1875 - 1947) (UZ / AV).

 "Scène de corrida". Peinture d'Anne-Marie Pascal, mariée en 1957 à Francis (1938), fils de Marceau (1906 - 1987), qui signe "A. Elzière" (SFV / CAS, Vi-Al).

"La garrigue nîmoise". Peinture d'Anne-Marie Pascal, mariée en 1957 à Francis (1938), fils de Marceau (1906 - 1987), qui signe "A. Elzière"
(SFV / CAS, Vi-Al).

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